La Suisse est en tête de liste des pays où il fait bon vivre, selon les dernières enquêtes du célèbre cabinet Mercer. Cet eldorado des expatriés offre, en effet, les meilleures conditions de vie et de travail. Le chômage y touche moins de 4 % de la population. Ce taux, qui tend toujours à baisser, encourage l’immigration des travailleurs étrangers … et pas seulement ! La Suisse affiche aussi un faible taux de créateurs d’entreprise : un vrai dommage pour un pays doté de perspectives économiques avantageuses.
Étant l’un des rares pays à s’être sorti indemne de la crise mondiale de 2008, la Suisse n’a plus à prouver sa haute stabilité économique. Rappelons-nous qu’en 2009, le Franc suisse est tombé à 1.6 CHF pour 1 Euro mais en quelques années, il y est arrivé à parité. Vu sa solidité, la monnaie suisse intéresse les investisseurs étrangers. Ils apportent alors leurs capitaux, renforçant ainsi le Franc Suisse. Et plus le Franc Suisse reste stable, mieux c’est pour les investisseurs.
La Suisse a toujours été plébiscitée des entreprises « offshore » en raison d’un faible taux effectif d’impôt sur le bénéfice. Toutefois, depuis le 19 mai 2019, les suisses ont voté pour une réforme fiscale qui met toutes les entreprises (nationales ou multinationales) sur un taux cantonal de 14% en moyenne. Non seulement ce taux symbolique est modulable selon les cantons, mais il peut aussi être réduit par des soustractions diverses. Une charge fiscale aussi allégée, mondialement compétitive, encourage les investisseurs à créer leurs entreprises en Suisse.
Le montant de la TVA en Suisse est également inférieur par rapport aux autres pays européens. En 2019, les taux applicables s’affichent ainsi :
Pour éviter la double imposition, notamment pour le cas des entreprises dont les bénéfices sont de provenance étrangère, la Suisse offre des réductions de retenue à la source. Ainsi, pour les dividendes, la retenue peut être réduite de 15 à 0%.
Depuis le Congrès de Vienne de 1815, la Suisse a toujours respecté une politique de neutralité perpétuelle dans les relations internationales. Cette convention lui a permis de ne pas entrer en guerre, et ainsi accéder à une période de prospérité soutenue.
La Suisse est aussi une confédération harmonieuse de 26 cantons, aux différentes langues et religions. Dans le but de maintenir l’unité nationale tout en respectant chaque culture, la Suisse est le seul pays au monde à avoir 4 langues officielles et 1 langue semi-officielle (la Romanche minoritaire). Le gouvernement offre également à chaque canton une certaine autonomie politique et économique.
L’emplacement de la Suisse et ses hautes infrastructures de transport lui permettent d’accéder plus ouvertement aux marchés internationaux : les 4 coins de l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et l’Asie de l’Ouest. Cette situation, par ailleurs, explique ses mythiques relations commerciales avec les pays de l’Union Européenne. De plus, les magasins des aéroports internationaux suisses proposent des produits hors-taxes.
La Suisse facilite la création d’entreprises avec des démarches administratives simplifiées. Il est possible d’obtenir un statut juridique en 2 semaines, une fois tous les documents réunis. Les principales étapes (liste non-exhaustive) consistent à :
Pour monter votre entreprise plus rapidement, optez pour les services d’une entreprise fiduciaire suisse. Même si son rôle consiste à gérer votre « futur » patrimoine, elle peut également assurer la création de votre société de A à Z.
Notons aussi que les sociétés à associé unique comme le SARLU ou SASU n’existent pas en Suisse, il faut au moins deux associés pour monter une société. A défaut de coassocié(s), il vaut mieux s’inscrire en tant que « Raison individuelle ». Les procédures sont encore plus simplifiées car aucun capital minimum n’est nécessaire. Par ailleurs, l’inscription au Registre de Commerce est facultative sauf si votre chiffre d’affaires dépasse CHF 100’000.
Pour les entrepreneurs étrangers ou résidants, le gouvernement a mis en place des systèmes d’aides pour les nouvelles entreprises. Nous pouvons en citer les vacances fiscales, l’exemption de taxes sur 10 ans dans certains cantons, les subventions pour le remboursement des prêts bancaires et les garanties de prêts.
Enfin, certains organismes de financement peuvent également vous proposer leurs soutiens, à savoir :